Galerie 9 |
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"Amandine, ma porteuse de fruits" 1994 o technique mixte, huile et pierre noire sur panneau de bois, 149x57 |
![]() ![]() "Planche anatomique prémonitoire" IV 1982 "Planche anatomique prémonitoire" V 1982 encres de chine noire et sépia, sur papier canson, (55x46) encres de chine noire et sépia, sur papier canson, 55x46 850€ 850€ |
CENDRES Des secrets enfouis ont hanté les grimoires, Sous de grands ciels noirs abandonnés d'étoiles, Des bateaux sans vent qui ont perdu leurs voiles, Plongent dans l'oubli la cendre des mémoires. Il est des feux qui purifient la lumière, Dans des enfers glacés où brûlent les âmes, Des serviteurs zélés attisent les flammes, De ces bûchers damnés où naît la prière. Les paradis d'antan ont usé les songes, Des griffons ailés gardent encore des temples, Sous des sables dorés que les dieux contemplent, Au fond des abîmes s'oublient les mensonges. Les temps jugeront quelles seront les sentences, Dans d'antiques cités survivent des ombres, Aux blessures cachées dans de pieux décombres, Des esclaves murés pleurent en silence. Dans des pays maudits on crucifie les morts, Les vestiges sacrés sanctifient les matins, Et les espoirs dits à l'oreille du destin, La magie de la foi transcende les remords. Du très loin des ans d'étranges voix s'entendent, Des démons guettent quand s'épouvantent les peurs, Les oracles ont tu leurs messages trompeurs, Seuls les mystères magnifient les légendes. De toutes les folies très peu se racontent, Dans des boues pétrifiées dorment des empreintes, Les braises du passé ne sont pas éteintes, Il faut mentir pour que ne meurent les contes. J.DEFFONTAINE. Mars 94 (Poème, extrait du recueil : "Intrursion au-delà du miroir") |
ILLUSIONS On se perd à rechercher un chemin … Renier sa vie pour rejoindre ses songes, Au fond des yeux sont collés ces images, Voir les mirages sans croire aux mensonges, Ce sont les vents que suivent les nuages, Sait-on ce que disait le parchemin ? Pénétrer en des mondes interdits … Découvrir que le temps est né de la vie, Que la peur préside à chaque destin, Des illusions qui promettent la survie, Et le sort s'invitant à chaque festin, Tous les espoirs sont niés et contredits. Persister à compter les étoiles … Ne pouvoir décider, ni avoir le choix, Atteindre la folie ou la sagesse, Captif de ce corps qui ne veut que sa loi, Dans ce miroir aux troublantes richesses, Jamais rien, à nous, ne se dévoile. S'assoupir au milieu des chimères … Dans l'attente qu'endurcit la patience, Dévoiler des espaces qui se cachent, Et ce ciel pur chavirant la conscience, Pour délivrer ces oiseaux qu'on attache, La raison a conquis l'éphémère. (Poème, extrait du recueil : "Intrursion au-delà du miroir") |
Les œuvres, marquées d'un point rouge, exposées dans ces pages, appartiennent à des collections privées. The works, marked of a red point, exposed in these pages, belong to private collections. |
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